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03-12-2009, 09:44 PM


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Post: #1
Title: Ű§Ù„Ű­ÙƒÙˆÙ…Ű© Ű§Ù„ŰšŰ±ÙŠŰ·Ű§Ù†ÙŠŰ© ŰȘÙ†Ű”Ű­ ۱ŰčŰ§ÙŠŰ§Ù‡Ű§ ŰšŰȘŰŹÙ†Űš Ű§Ù„ŰłÙŰ± Ű§Ù„Ù‰ Ű§Ù„ŰłÙˆŰŻŰ§Ù†
Author: Dr Salah Al Bander
Date: 03-12-2009, 09:44 PM

Ű§Ù„Ù†Ű”Ű§ÙŠŰ­ مŰȘۯ۱ۏ۩ ۭ۳ۚ Ű§Ù„Ù…Ù†Ű§Ű·Ù‚
ولكن Ű§Ù„ŰȘŰ­Ű°ÙŠŰ± من ۭۧŰȘÙ…Ű§Ù„ ŰčÙ…Ù„ÙŠŰ§ŰȘ Ű§Ű±Ù‡Ű§ŰšÙŠŰ© ŰčŰŽÙˆŰ§ŰŠÙŠŰ© !!!


‱ We advise against all travel to the following parts of Sudan: the Eritrean border, Abyei in South Kordofan, areas south of Juba in Central and East Equatoria, in West Equatoria within 40kms of the border with the Democratic Republic of Congo (DRC) and Malakal in the Ali Annil region. See the relevant Local Travel section of this advice for more details.
‱ We advise against all but essential travel to the following parts of Sudan: Kassala, all parts of southern Sudan (including Juba), Darfur and areas west of the towns of an-Nahud and al-Fula in North Kordofan, which borders Darfur. See the relevant Local Travel section of this advice for more details.
‱ We have received reports of the kidnapping of 5 aid workers in Darfur. Initial reports indicate no British nationals are involved. The security situation in Darfur remains unstable and you should exercise a high level of vigilance and extreme caution at all times.
‱ The International Criminal Court announced on 4 March 2009 its decision to issue an arrest warrant for President Bashir for alleged war crimes and crimes against humanity. There have been a number of rallies and demonstrations around Khartoum and other towns since the announcement. We are monitoring the situation closely and advise those currently in Sudan to maintain a high level of vigilance, to keep a low profile and avoid crowds. As a precaution in case of further demonstrations which might inhibit movement, you are advised to maintain several days’ stock of food and water. If a demonstration or rally occurs in your locality we advise you to remain inside until it has passed. Those currently in or considering travelling to Sudan should keep abreast of the latest situation, check the Travel Advice regularly, and register using our LOCATE service and with your local Embassy warden.
‱ The Government of Sudan announced on 5 March that it had revoked the licences of 13 International NGOs and ordered the sequestration of assets and expulsion of international staff members.
‱ There were reports of fighting at the airport in Malakal ( Ali Annil region, South of Khartoum) on 24/25 February between armed militia. We advise against all travel to this area. We will continue to monitor the situation closely.
‱ JEM rebels launched an attack on Omdurman, a city close to Khartoum on the west bank of the Nile on 10 May. In response the Government of Sudan imposed a curfew across Khartoum and Omdurman. This no longer remains in force.
‱ Heavy fighting in the Abyei (South Kordofan) region occurred between 14 - 21 May. The UN and other international organisations evacuated their civilian staff from the area. A violent incident at a market in Abyei on 12 December reportedly killed one and injured others. Tensions remain high between tribal elements in the area.
‱ There is a high threat from terrorism. Attacks could be indiscriminate, including in places frequented by expatriates and foreign travellers.
‱ Banditry in Darfur is widespread and you should exercise caution when travelling outside the major population centres or at night. There have been several incidents involving NGO and UN staff and some African Union peace monitoring troops have been killed. See the Local Travel (Darfur and North Kordofan) sections of this travel for more details.
‱ The Comprehensive Peace Agreement signed in January 2005 has effectively brought to an end the north-south civil war. However, some areas remain tense. There continue to be demonstrations, which have turned violent. You should remain vigilant and avoid demonstrations or similar large gatherings in public places. See the Political Situation section of this advice for more details.

Post: #2
Title: Re: Ű§Ù„Ű­ÙƒÙˆÙ…Ű© Ű§Ù„ŰšŰ±ÙŠŰ·Ű§Ù†ÙŠŰ© ŰȘÙ†Ű”Ű­ ۱ŰčŰ§ÙŠŰ§Ù‡Ű§ ŰšŰȘŰŹÙ†Űš Ű§Ù„ŰłÙŰ± Ű§Ù„Ù‰ Ű§Ù„ŰłÙˆŰŻŰ§Ù†
Author: ŰŁÙ†ÙˆŰ± ŰŁŰŻÙ…
Date: 03-12-2009, 10:52 PM
Parent: #1

و Ù‡Ű°Ù‡ ÙŰ±Ù†ŰłŰ§ ŰȘÙ†Ű”Ű­ ۱ŰčŰ§ÙŠŰ§Ù‡Ű§ ŰšŰčŰŻÙ… Ű§Ù„ŰłÙŰ± Ű§Ù„ÙŠ Ű§Ù„ŰłÙˆŰŻŰ§Ù† . Űčۯۧ Ù„Ű§ŰłŰšŰ§Űš Ù…Ù‡Ù†ÙŠŰ©.

SOUDAN
DerniĂšre minute
Dans le contexte des rĂ©actions Ă  la dĂ©cision de la CPI Ă  l’encontre du PrĂ©sident Bachir, la
situation au Soudan est volatile. Un groupe a publié un appel à des actions terroristes contre
certains pays occidentaux, dont la France. Les voyages au Soudan sont déconseillés sauf
raisons professionnelles. Dans le pays, il convient de limiter les déplacements pour éviter
d’éventuels actes d’agression, de ne pas circuler en dehors des villes et des grands axes et
d’éviter les rĂ©gions de conflit (frontiĂšres Sud, Est et Darfour).
Des combats, y compris avec des bombardements aériens, ont eu lieu dans plusieurs localités
du Darfour en janvier. Toute la région ouest est soumise à des restrictions de circulation de la
part des autoritĂ©s (nĂ©cessitĂ© d’un "travel permit") et est formellement dĂ©conseillĂ©e.
Des combats inter-ethniques ont eu lieu en janvier dans certaines localités du Sud Soudan
(Malakal, Juba). Il est recommandĂ© d’ĂȘtre prudent et de s’abstenir de circuler dĂšs que des
troubles Ă©clatent.
Rappel : à la suite de l’enlùvement, le 19 septembre 2008, d’un groupe de touristes
occidentaux libérés depuis, les voyages dans la région du Djebel Ouanat -zone désertique
frontaliĂšre situĂ©e entre l’Egypte, le Soudan et la Libye- sont formellement dĂ©conseillĂ©s.
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Sécurité
Les voyages sont formellement déconseillés dans les trois Etats du Darfour, la partie
méridionale du Sud Kordofan et la frontiÚre érythréenne (sauf pour raisons
professionnelles impératives pour cette derniÚre région). IL EST RECOMMANDE
D’EVITER LES VOYAGES DANS LE SUD SOUDAN, SAUF RAISON IMPERATIVE.
L’accord de paix entre le gouvernement de Khartoum et le Mouvement Populaire de LibĂ©ration
du Soudan signé à Nairobi au mois de janvier 2005 a contribué à stabiliser la situation au Sud-
Soudan, mais cette derniĂšre demeure volatile, notamment en raison de la persistance
d’élĂ©ments armĂ©s non contrĂŽlĂ©s ou indisciplinĂ©s et de tensions tribales.
Un accord de paix visant à mettre fin au conflit du Darfour a été conclu à Abuja le 5 mai 2006
mais toutes les parties au conflit ne l’ont pas signĂ© et l’insĂ©curitĂ© continue de rĂ©gner dans cette
région, avec une recrudescence du banditisme. Certains groupes du Darfour cherchent à étendre
leurs opérations militaires dans le Kordofan.
En mai 2008, une colonne de rebelles darfouriens a attaqué Omdurman (partie de
l’agglomĂ©ration de Khartoum). Il n’est pas exclu que ce type d’attaque se reproduise.
Des facteurs de troubles potentiels demeurent dans de nombreuses régions, à la charniÚre du
Nord et du Sud du pays, notamment au Sud Kordofan, dans les environs d’Abyei et dans les
zones pĂ©troliĂšres de l’UnitĂ© et du Haut Nil. Des accrochages meurtriers se sont produits dans
plusieurs de ces rĂ©gions Ă  la fin de l’annĂ©e 2007 et du premier trimestre 2008. Le 25 octobre
2007, un mouvement de rebelles du Darfour a attaqué des installations pétroliÚres dans le
Kordofan et a proféré des menaces réitérées contre les compagnies pétroliÚres étrangÚres, en
particulier chinoises.
La signature d’un accord de paix dans l’est du pays (octobre 2006) a mis fin à une longue
pĂ©riode d’insĂ©curitĂ© dans cette rĂ©gion.
Risque terroriste :
Le risque terroriste pourrait s’aggraver. Al QaĂŻda a renouvelĂ© en septembre et octobre 2007 ses
appels au Jihad contre les forces de paix Ă©trangĂšres au Darfour et contre le gouvernement. DĂšs
le mois d’aoĂ»t 2007, le risque terroriste a Ă©tĂ© identifiĂ© par les autoritĂ©s soudanaises qui ont
annoncĂ© le dĂ©mantĂšlement d’un rĂ©seau terroriste. Des reprĂ©sentations diplomatiques
occidentales et de l’ONU auraient pu en ĂȘtre les cibles. Par ailleurs, dans la nuit de la Saint-
Sylvestre, un diplomate américain et son chauffeur soudanais ont été tués par balles dans une
rue de Khartoum. L’enquĂȘte privilĂ©gie la piste terroriste.
Les troubles sociaux-politiques ne sont pas exclus:
L’arrestation, le 25 octobre 2007 Ă  AbĂ©chĂ© (Tchad), de neuf Français qui tentaient de faire
sortir illégalement du pays des enfants présentés comme des orphelins du Darfour, a suscité une
grande Ă©motion qui peut conduire Ă  l’expression par certaines personnes d’une hostilitĂ© Ă 
l’encontre des Français prĂ©sents au Soudan.
Il est recommandĂ© aux voyageurs d’ĂȘtre vigilants, d’éviter les rassemblements et les
mouvements de foule ainsi que les conversations polémiques et de respecter scrupuleusement
les us et coutumes et les lois soudanaises (cf paragraphes "FormalitĂ©s d’entrĂ©e et de sĂ©jour" et
"Recommandations complémentaires").
Il convient de noter :
Des contrĂŽles inopinĂ©s d’étrangers sont pĂ©riodiquement effectuĂ©s par la police. De nuit, pour
Ă©viter tout incident, il est conseillĂ© de mettre les phares en veilleuse et d’allumer la lumiĂšre
intĂ©rieure du vĂ©hicule. Il convient Ă©galement d’éviter les abords du palais prĂ©sidentiel, de la
radio-télévision ainsi que les sites militaires.
Il est vivement recommandĂ© d’éviter les quartiers de la banlieue de Khartoum oĂč sont Ă©tablis
des camps de déplacés (Mayo, Soba, etc), sauf pour raisons impératives. En cas de déplacement
en vĂ©hicule, il convient de s’assurer que les portes ne puissent ĂȘtre ouvertes de l’extĂ©rieur.
Les déplacements dans la vallée du Nil au nord de Khartoum et la visite des sites
archéologiques du nord (Djebel Barkal, Meroe, Kerma, etc.) ne sont pas soumis à restriction.
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Leur visite nĂ©cessite un paiement de 15$ par site. Les populations qui doivent ĂȘtre relocalisĂ©es
en raison de la construction du barrage de Merowe (à proximité de Karima et du Djebel Barkal)
manifestent réguliÚrement leur mécontentement. En juin 2007, des affrontements entre
manifestants et forces de l’ordre sur le site du futur barrage de "Kajbar" (nord de Karma-Etat du
Nord). La situation est encore tendue, il est dĂ©conseillĂ© de se rendre dans la rĂ©gion sans ĂȘtre
accompagné de personnes de confiance ayant une bonne connaissance de la situation locale.
La situation sĂ©curitaire dans les trois Etats fĂ©dĂ©rĂ©s de l’ouest du Soudan (Darfour nord,
Darfour sud et Darfour ouest) reste trÚs instable (non respect du cessez le feu, banditisme armé,
violences tribales ...). Les tensions s’accroissent dans plusieurs rĂ©gions, dans les camps de
déplacés et dans les villes. Il est vivement recommandé aux opérateurs humanitaires installés
ou de passage au Darfour de maintenir un contact régulier avec les responsables de la sécurité
des Nations Unies sur place et de respecter les conseils de sĂ©curitĂ© qu’ils prodiguent et qui
peuvent, du fait des alĂ©as de la situation, ĂȘtre modifiĂ©s Ă  tout moment.
Dans les monts Nouba, le cessez-le-feu est respecté Le danger des mines demeure et la
région est périodiquement le théùtre de tensions entre agriculteurs et éleveurs.
Au Sud Soudan, les risques d’affrontements occasionnels entre les forces armĂ©es demeurent
malgrĂ© la mise en oeuvre de l’accord global de paix nord-sud, signĂ© le 9 janvier 2005. En dĂ©pit
des nĂ©gociations de paix entre le gouvernement ougandais et la LRA, l’insĂ©curitĂ© persiste, en
plusieurs points de la rĂ©gion situĂ©e entre Juba et les frontiĂšres de l’Ouganda, de la RDC et de la
RCA. De nombreux endroits, y compris parfois aux abords immĂ©diats des principales villes n’ont
pas encore été déminés Dans les dix états du Sud, on assiste à une forte augmentation de la
criminalitĂ© Ă  des affrontements tribaux et Ă  des violences dues Ă  l’indiscipline des agents de la
force publique (armĂ©e et police) et Ă  l’alcoolisme. Il est recommandĂ© de ne pas sortir des villes
sans s’ĂȘtre auparavant informĂ© des conditions de sĂ©curitĂ© auprĂšs des Nations Unies. Les
autorités ont imposé une interdiction de circuler en véhicule la nuit dans plusieurs villes du sud.
Pour des raisons de sĂ©curitĂ©, les ONG travaillant dans plusieurs villes du Sud s’imposent un
couvre feu.
Des incidents (début 2007) affectant des expatriés ont été signalés sur des sites de
compagnies pĂ©troliĂšres : enlĂšvement ou prise d’otages pendant quelques heures par des
catĂ©gories d’employĂ©s mĂ©contents de leurs conditions de travail.
Il est recommandé aux ressortissants français résidant ou voyageant au Soudan de se
faire connaütre de l’ambassade.
Permis de voyager :
La plupart des déplacements dans le pays sont soumis à des restrictions imposées par la
réglementation. Les voyages par voie aérienne à destination des villes suivantes : Damazin,
Kadugli, Juba, Kassala, Malakal, Port Soudan et Wau ne nĂ©cessitent pas l’obtention d’un permis
de voyage. En revanche, les déplacements par la route à destination de ces villes et de leurs
environs sont soumis à une autorisation écrite. Un permis de voyager est exigé pour tout
déplacement dans la plupart des états.
Le permis de voyager peut ĂȘtre sollicitĂ© lors du dĂ©pĂŽt de la demande de visa dans les
ambassades du Soudan Ă  l’étranger. A Khartoum, il doit ĂȘtre sollicitĂ© auprĂšs du ministre de
l’IntĂ©rieur (boite postale 282 - Khartoum 11111 Soudan - rue du Nil / rue Khalifa - TĂ©l. de
France (00 249 1 83) 99 26 25 ou 77 99 00). Il peut ĂȘtre, en principe, dĂ©livrĂ© dans un dĂ©lai de
48 heures.
Image et carte du pays
Régions déconseillées au Soudan
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SOUDAN-13-10-08
Les régions formellement déconseillées sont indiquées en rouge. Les régions déconseillées sauf
raisons professionnelles impératives sont indiquées en orange.
PIRATERIE MARITIME
De nombreux bateaux de diverses nationalitĂ©s ont fait rĂ©cemment l’objet d’attaques violentes
avec prises d’otages. Ces actions sont le fait de pirates majoritairement venus des cîtes
somaliennes. Les procédures adoptées par les pirates ont récemment évolué ; ils utilisent
désormais des bateaux à fort tonnage qui, une fois au large, déploient des petites vedettes
rapides et fortement armées. La violence et la brutalité des attaques est de plus en plus
marquée.
On constate une recrudescence des actes de piraterie maritime le long des cĂŽtes somaliennes et
dans le golfe d’Aden jusqu’à l’embouchure de la mer Rouge. Ce danger est en train de s’étendre
Ă  l’ocĂ©an Indien, comme le prouve entre autres l’attaque d’un thonier français le 13 septembre
2008 Ă  plus de 400 milles des cĂŽtes somaliennes et Ă  360 milles Ă  peine du nord des Seychelles.
Il est donc formellement déconseillé de naviguer le long des cÎtes somaliennes et il est
recommandĂ© d’observer la plus grande prudence dans tout le nord-ouest de l’ocĂ©an Indien, au
large de la Corne de l’Afrique, dans le dĂ©troit de Bab el Mandeb et dans le Golfe d’Aden.
Voir également la fiche réflexe Piraterie maritime de ce site.
Transports
RĂ©seau routier
Les routes asphaltées sont peu nombreuses. Le reste du réseau « routier » présente donc les
dangers habituels des pistes africaines, en particulier en saison des pluies. Des tempĂȘtes de
sable peuvent réduire la visibilité. Il est fortement déconseillé de voyager la nuit. La conduite est
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à droite mais la priorité est à gauche.
Un vĂ©hicule Ă  quatre roues motrices ne se conduit pas de la mĂȘme façon qu’une voiture
ordinaire : il convient de ne pas dépasser 100 km/h sur route et 80 km/h sur piste, de toujours
attacher sa ceinture de sĂ©curitĂ©, mĂȘme Ă  vitesse rĂ©duite sur piste, d’éviter toute charge
superflue, surtout sur la galerie, et de ne jamais donner de coups de volant brusques.
Dans les rĂ©gions rurales, les points de vente d’essence Ă©tant parfois trĂšs Ă©loignĂ©s les uns des
autres, il est prudent de s’approvisionner rĂ©guliĂšrement.
Au Sud Soudan, malgré les progrÚs du déminage, les mines continuent de faire peser des
risques sur le transport routier. Les voyageurs sont invitĂ©s Ă  ne pas s’écarter des routes et pistes
dont le déminage a été attesté.
Un réseau de transport privé par autobus relie de nombreuses villes : Dongola, Kassala, Port
Soudan, Wad Madani, Damazin, Al-Obayid, etc ...
RĂ©seau ferroviaire
Le transport ferroviaire lent, au confort austĂšre, (40 km/h) relie Khartoum - Port Soudan - Wadi-
Halfa (frontiùre avec l’Egypte), al-Obayid (Kordofan nord) et Nyala.
Transport aérien
Le Soudan est desservi par: KLM, British Airways, Lufthansa, Emirates, Ethiopian Airlines, Egypt
Air, Kenyan Airways, Saudia, Gulf Air, Afriqiyah Airways.
La compagnie nationale "Sudan airways" assure quelques vols internationaux: Londres depuis
août 2006.
Des compagnies privĂ©es assurent l’essentiel des vols intĂ©rieurs. Plusieurs cas d’accidents
d’appareils de ces compagnies ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s au cours des annĂ©es Ă©coulĂ©es et un
dĂ©tournement s’est produit le 24 janvier 2007.
Entrée / Séjour
Le visa d’entrĂ©e est obligatoire et ne peut pas ĂȘtre dĂ©livrĂ© Ă  l’arrivĂ©e Ă  l’aĂ©roport de Khartoum.
Pour obtenir un visa d’entrĂ©e, il faut s’adresser Ă  l’Ambassade du Soudan de son lieu de
rĂ©sidence et compter un dĂ©lai pouvant aller jusqu’à 5 semaines. Le coĂ»t du visa est de 50 dollars
US. Le Soudan ne délivre que rarement des visas valables pour plusieurs entrées.
Les visiteurs et les expatriés titulaires de passeports ordinaires sont tenus, dans les trois jours
suivant leur arrivée, de se faire enregistrer auprÚs de la direction générale des passeports,
service des Ă©trangers, quels que soient l’objet et la durĂ©e de leur sĂ©jour. En cas d’oubli ou de
retard, ils doivent payer une amende.
En cas de dépassement de durée du séjour autorisé par le visa, il convient, pour éviter une
amende, d’obtenir auprĂšs des services en charge des Ă©trangers une prolongation de son visa.
Aucun Ă©tranger ne sera admis sur le territoire soudanais s’il est dĂ©tenteur d’un passeport revĂȘtu
d’un visa ou d’un tampon israĂ©lien.
L’importation de devises n’est pas soumise à restrictions. Pour de plus amples renseignements,
prendre l’attache de l’Ambassade du Soudan Ă  Paris, (les adresses des missions Ă©trangĂšres en
France figurent sur le site de la Maison des Français de l’étranger).
Us et coutumes
La majoritĂ© de la population soudanaise est de religion musulmane. Au Nord, oĂč s’applique la
charia, il convient d’ĂȘtre vĂȘtu dĂ©cemment (de prĂ©fĂ©rence jambes et bras couverts -ce qui
protĂšge Ă©galement des moustiques) et d’adopter un comportement respectueux des us et
coutumes locaux.
Depuis le 9 janvier 2007, la monnaie est la livre soudanaise (SDG). A noter que la plupart des
commerçants formulent encore leurs prix en dinars soudanais qui n’ont plus cours depuis 1993
(un dinar soudanais Ă©quivaut Ă  0,01 nouvelle livre).
Les cartes bancaires (CB, Mastercard, VISA, etc...) ainsi que les travelers chĂšques ne sont pas
acceptées. Il est indispensable de se munir de devises en espÚces (euros ou dollars).
LĂ©gislation locale
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La suspicion entretenue par une partie de la classe politique à l’encontre des pays occidentaux
implique une vigilance accrue et un comportement respectueux, particuliĂšrement pendant le
mois de ramadan.
Dans l’ensemble du Nord Soudan, il est interdit d’importer, de dĂ©tenir et de consommer de
l’alcool.
Le commerce et la consommation de drogues sont sévÚrement réprimés.
Pour faire des photographies, il faut ĂȘtre muni d’une autorisation Ă  solliciter auprĂšs du
Département de la Communication Extérieure. Photographier des bùtiments officiels est
vivement dĂ©conseillĂ©, certains pouvant ĂȘtre considĂ©rĂ©s comme stratĂ©giques et interdits de prise
de vue, comme c’est le cas des aĂ©roports et des ponts.
Les revues et les cassettes vidéo érotiques ou pornographiques sont prohibées. Certains
étrangers se sont trouvés en difficulté en raison de photographies jugées licencieuses stockées
dans la mémoire de leurs appareils photo numériques, de leurs téléphones ou de leurs
ordinateurs portables.
L’importation d’armes Ă  feu et de postes Ă©metteurs-rĂ©cepteurs radio est interdite.
Pendant six mois, l’utilisation du permis de conduire international est lĂ©gal. Au-delĂ , il est
obligatoire de détenir un permis de conduire soudanais (délivré par la Direction de la police de la
circulation). Les assurances refuseront de couvrir les dommages causés par des personnes qui
ne sont pas titulaires d’un permis de conduire soudanais.
Divers
Le Soudan est un pays chaud et aride bĂ©nĂ©ficiant de pluies d’étĂ© dont le volume est plus
important au Sud (mars-septembre) qu’au Nord (aoĂ»t-septembre). La tempĂ©rature moyenne
annuelle est d’environ 20° au Sud et de + 30° au Nord. On distingue quatre zones climatiques :
désertique (- de 75 mm de pluies), semi désertique (75/250 mm), tropicale (250/750 mm),
tropicale humide (750/1500 mm).
A Khartoum, la saison chaude va de mars à novembre (40-45 degrés).
Pluies et orages peuvent perturber ou rendre impossible la circulation, notamment sur les voies
non bitumées.
Les vents de sable (entre mars et août ) peuvent perturber le trafic aérien et routier.
_
Santé
Les conditions sanitaires varient selon les régions. Hors de la capitale, elles sont particuliÚrement
peu satisfaisantes.
Il est recommandé de consulter son médecin traitant avant le départ et de contracter
une assurance de rapatriement sanitaire.
Vaccins
Il est recommandé de se faire vacciner contre : la fiÚvre jaune, la diphtérie, le tétanos, la
poliomyĂ©lite et l’hĂ©patite A. En fonction des lieux et de la durĂ©e du sĂ©jour, des vaccins
supplĂ©mentaires sont conseillĂ©s : la typhoĂŻde, la rage, l’hĂ©patite B, la mĂ©ningite Ă 
méningocoques A+C et W135.
Des cas de méningites bactériennes sont réguliÚrement enregistrés. Plusieurs centaines de cas
ont été rapportés depuis le mois de janvier 2007 dans la plupart des 26 Etats fédérés du pays
(en particulier ceux du Darfour, du Nil Bleu et Blanc, de Kassala, de la Gezira, du Sennar et de
Gedaref, du Nord et Sud Kordofan, ceux du Ouarab, de l’Equatorial occidental, du Bahr Al-Ghazal
et du Bahr Al-Jabal ainsi qu’à Khartoum). La vaccination anti-mĂ©ningococcique est vivement
conseillée en particulier aux personnes devant efectuer des missions dans ces régions.
Il est fortement conseillĂ© d’effectuer toutes les vaccinations, dont certaines nĂ©cessitent plusieurs
injections, avant d’arriver au Soudan, car l’approvisionnement en vaccins n’y est pas toujours
assuré.
Paludisme
Prévention du paludisme (malaria): maladie parasitaire transmise par les piqûres de moustiques
qui impose le recours Ă  des mesures de protection individuelle (sprays, crĂšmes, diffuseurs
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Ă©lectriques, moustiquaires...) A ces mesures, doit s’ajouter un traitement mĂ©dicamenteux
adaptĂ© Ă  chaque individu : il convient de s’adresser Ă  votre mĂ©decin habituel ou Ă  un centre de
conseils aux voyageurs. Le traitement devra ĂȘtre poursuivi aprĂšs le retour en France durant une
durée variable selon le produit utilisé. Classification : zone 3
FiÚvre de la vallée du Rift
La fiĂšvre de la vallĂ©e du rift est une maladie du bĂ©tail qui peut ĂȘtre transmise par contact direct
avec le sang ou le lait de l’animal et, plus rarement, par l’intermĂ©diaire d’une piqĂ»re de
moustique.
Afin de réduire les risques de contracter cette maladie potentiellement grave, il est recommandé
d’éviter tout contact avec des produits animaux crus, de veiller Ă  une cuisson suffisante des
aliments (en particulier du lait) et de se protéger soigneusement des piqûres de moustiques, de
jour comme de nuit.
Choléra
Le choléra évolue sous une forme endémique avec des poussées épidémiques localisées . Le
cholĂ©ra est une infection digestive bactĂ©rienne qui se transmet par ingestion d’aliments mal cuits
(fruits de mer par exemple) ou souillĂ©s (fruits et lĂ©gumes) et ingestion d’eau contaminĂ©e. Cette
maladie, dite " des mains sales ", se répand en particulier pendant la saison des pluies. Elle peut
ĂȘtre mortelle.
Afin de réduire les risques de contamination, il est recommandé de :
se laver les mains le plus souvent possible et a minima avant les repas et avant toute
manipulation d’aliments,
veiller à la qualité des aliments et surtout à leur bonne cuisson,
veiller Ă  ne consommer que de l’eau en bouteille n’ayant pas Ă©tĂ© prĂ©alablement ouverte, ou de
l’eau bouillie, ou des boissons gazeuses,
veiller à ne pas consommer de glace, glaçon, lait non pasteurisé ou non bouilli,
peler les fruits ou légumes,
éviter les crudités et les produits de la mer (coquillages).
Sida La situation est considérée comme préoccupante par les autorités soudanaises.
Grippe aviaire
L’épizootie, apparue au Nord Soudan en avril 2006, y est prĂ©sentĂ©e comme terminĂ©e comme au
Sud Soudan, oĂč un foyer avait Ă©tĂ© signalĂ© Ă  Juba en aoĂ»t 2006. Aucun cas humain n’a Ă©tĂ©
notifié.
Eau
La qualitĂ© de l’eau du robinet est variable selon les rĂ©gions mais souvent mauvaise. Il est
recommandĂ© de la filtrer ou de boire de l’eau en bouteille et de dĂ©sinfecter les cruditĂ©s.
Autres boissons
Certains alcools sont produits localement. Leur consommation, dangereuse, est Ă  proscrire. La
production et la consommation sont prohibées dans le nord. Pour de plus amples informations,
vous pouvez consulter le site du comitĂ© d’informations mĂ©dicales (CIMED :
http://www.cimed.org) qui vous renseignera sur l’état sanitaire du pays ou les sites des instituts
Pasteur de Lille ou de Paris.
Numéros utiles
Dr Muhamed Ibrahim Muhamed Khalil, généraliste, anglophone, - Quartier Nassir, bloc 9 -
Khartoum - TĂ©l. : 09 123 51 276. Dr Girgis Kilada, chirurgien, anglophone - TĂ©l. : 83 47 27 94.
Les centres hospitaliers (hîpitaux et cliniques) les plus fiables à Khartoum sont : Doctor’s clinic,
quartier Amarat, Africa road - TĂ©l. : 83 47 19 73. Sahiroun, quartier Burri - TĂ©l. : 83 26 53 15.
Yastabchiroun, quartier Riyad - TĂ©l. : 83 23 78 04. Modern Medical Center, Africa road - TĂ©l. : 83
47 16 83
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12/03/2009 http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs.../pays_12191/soudan_1...
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