بطولة العالم لكرة القدم بقطر Coupe du monde au Qatar

Bonjour Ali Yassin,
À six mois du coup d'envoi de la Coupe du monde de football, Amnesty demande à la FIFA de mettre la main à la poche et de réallouer les 440 millions de dollars de primes aux travailleurs·euses migrant·e·s au Qatar. À découvrir aussi cette semaine: les abus contre les femmes indigènes aux Etats-Unis, une demande aux villes suisses et une rétrospective de notre conférence annuelle.
L’ESSENTIEL : Amnesty International et d'autres organisations demandent à la FIFA de verser le montant des primes de la prochaine Coupe du monde au Qatar – qui s'élève à 440 millions de dollars – à titre de dédommagement pour les travailleurs·euses migrant·e·s. Des centaines de milliers de personnes employées dans la construction et la maintenance des installations spécifiques au football, comme les stades et les terrains d'entraînement, les hôtels accrédités par la FIFA et le centre de retransmission ont en effet subi de graves violations de leurs droits fondamentaux. Allouer le montant de ces primes est un geste symbolique, au vu des 6 milliards de dollars que devrait engranger la fédération lors de la Coupe du monde 2022 – et de ses 1,6 milliards de réserve. Lire le communiqué de presse

POINT DE SITUATION : La situation des travailleurs·euses migrant·e·s au Qatar est précaire. Malgré quelques réformes entreprises depuis 2017, iels continuent d'être exploité·e·s. Salaires en retard ou parfois impayés, règles de sécurité absentes, pauses refusées, des centaines de milliers de travailleurs·euses sont à l'heure actuelle de facto encore victimes d'abus.
CE QUE VOUS POUVEZ FAIRE : Demandez à la FIFA d'assumer ses responsabilités face aux violations des droits humains qui ont été commises au Qatar et de veiller à ce que les travailleurs·euses migrant·e·s obtiennent réparation.

Aidez-nous à faire pression en écrivant un message à la FIFA sur Twitter:

À six mois du coup d’envoi au #Qatar2022, il est grand temps que la @FIFACom fasse amende honorable et dédommage les travailleurs·euses migrant·e·s pour les violations des droits humains qu’ils ont subies. #PayUpFIFA